DNES Nadia El Hachimi.
Salvador (Bahia) – Le mouvement associatif marocain fait office d’une bonne présence à la 13ème édition du Forum social mondial (FSM) 2018, qui s’est ouverte, mardi, à Salvador capitale de l’Etat de Bahia.
A travers l’organisation de plusieurs activités en fonction de leurs centres d’intérêt, syndicats, associations et mouvements sociaux, offrent un aperçu des réalisations du Maroc dans divers domaines.
Dans une déclaration à la MAP, Mme Samira Dlimi, membre du Centre d’études et de recherche en sciences sociales (CERSS), a souligné l’importance de ce conclave en termes d’échange d’expériences et de partage d’idées.
“La participation du CERSS et du Forum Civil Démocratique Marocain (FCDM) à ce forum permettra d’accumuler des expériences au niveau international sur les thématiques clés comme l’éducation et la protection sociale”, affirme la professeur à l’Université de Mohammed V de Rabat.
Abondant dans ce sens, M. Rachid Fares, également du CERSS, a relevé que le Maroc a accumulé une bonne expérience dans les secteurs à forte charge humaine dont la protection sociale, un cumul qui permettra au Royaume de “servir d’exemple”.
Les thèmes de l’éducation et de la protection sociale seront d’ailleurs débattus dans le cadre du FSM en tant que défis à relever pour les pays du sud dans un monde en perpétuelle mutation.
Pour sa part, M. Miloud Chaouch, président de l’Association des Marocains victimes d’expulsion arbitraire d’Algérie (AMVEAA) a relevé que sa participation, pour la quatrième fois au FSM, intervient dans le cadre des activités de sensibilisation quant aux souffrances endurées par des dizaines de milliers de Marocains victimes d’expulsions arbitraires d’Algérie en 1975, dépossédés de leurs biens et victimes de traitements avilissants.
“Notre participation se veut également d’ériger des coalitions internationales contre l’expulsion de manière générale”, a poursuivi M. Chaouch, en plaidant pour “un monde en paix, respectueux des droits de l’Homme et reconnaissant les erreurs du passé”.
La tragédie des ces Marocains sera le thème de trois conférences traitant de l’histoire de cette expulsion, de la réparation des préjudices au sens du droit pénal international et des difficultés de recours aux institutions internationales spécialisées pour faire valoir le droit à la réparation des préjudices.
Différentes forces vives marocaines représentant des collectifs de jeunes prennent également part au Forum dans l’objectif de s’ouvrir sur d’autres mouvements de jeunes, de faire connaitre le Maroc et d’échanger sur des questions traitant de cette catégorie.
Pas moins de 60.000 personnes, issues de 120 pays, dont le Maroc, prennent part à ce conclave mondial, organisé sous le thème “Résister c’est créer, résister c’est transformer”.
La rencontre internationale, qui se veut d’engager une réflexion sur des questions communes à l’humanité, propose pas moins de 1.500 activités versant dans la promotion “d’un monde possible de paix et de justice sociale et environnementale” et d’un échange d’expériences au service de la réalisation de la prospérité.
Pour son retour au Brésil depuis 2009, l’année où s’est déroulé le Forum à Belem, cette édition propose plusieurs thématiques dont le droit du travail, la communication, les technologies, les médias, la démocratisation de l’économie, la justice sociale et environnementale, la lutte des femmes, la souveraineté alimentaire, la migration et les droits de l’Homme.
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